« La corneille » est un sonnet shakespearien qui illustre de manière saisissante la toile de soutien qui se tisse autour de soi quand on recherche la stabilité dans un monde en constante mutation. Pour les Premières Nations, la corneille représente l’espoir, la sagesse et le changement. Le sonnet exprime que l’on oublie trop souvent de s’arrêter pour réfléchir lorsque l’on affronte les défis de la vie. Marquer des pauses est pourtant essentiel et nous permet de constater avec fierté le chemin parcouru.
La corneille
La gardienne de la sagesse observe un monde où courent les filous et s’abattent les fléaux.
Lorsqu’arrive le changement, elle interrompt son vol pour prendre le moment de repos mérité.
Perchée sur un poteau dont l’immobilité participe au renouvellement de ses idées, elle garde à l’esprit chacun des récits dans lesquels elle a trempé l’encre de ses plumes.
Elle le sait : l’issue des batailles bravement menées est déterminée par l’état d’esprit.
Porteuses de réflexion et de transformation, ses ailes pleines de vie guident ceux que l’incertitude a figés.
À chacun son périple.
Mais sache-le, tu n’es pas seul.